Suzy Ngomo
Département des sciences de la santé

La dystrophie myotonique de type 1 est une maladie héréditaire multisystémique dont la prévalence mondiale la plus élevée est retrouvée au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Parmi les différents symptômes rapportés, on retrouve de l’atrophie et de la faiblesse musculaire, de la douleur chronique, de l’apathie et de la fatigue/somnolence excessive.

La faiblesse musculaire est un symptôme cardinal de la maladie. L’entrainement en force est une avenue thérapeutique intéressante pour contrer cette déficience. Des effets positifs sur la force musculaire, l’apathie et le niveau de fatigue ont d’ailleurs été démontrés chez les hommes atteints de DM1.

L’objectif de cette étude est d’évaluer l’effet de ce même entrainement standardisé sur la santé physique et cognitive de femmes atteintes de DM1. Trente-cinq femmes ayant la DM1 seront recrutées et répartie aléatoirement entre le groupe contrôle (n=15) ou le groupe expérimental (n=20). Le groupe expérimental participera à un programme d’entrainement en force supervisé de 12 semaines, tandis que le groupe contrôle poursuivra ses activités habituelles.

Afin d’évaluer les effets de l’entraînement, les variables suivantes seront mesurées avant et après l’entraînement : la force musculaire maximale, la grosseur des fibres musculaires, la fonction physique, les limitation physiques, l’équilibre, les chutes, la fatigue, la somnolence et la perception de la douleur.

Ce projet permettra le développement d’interventions de réadaptation en DM1 qui seront efficaces, basées sur le sexe, limitant les déficiences musculaires et améliorant la qualité de vie.